On entend bien souvent assimiler
l’amour et la charité. Il s’agit pourtant bien de deux choses
distinctes sinon Saint Paul ne nous dirait pas :
J’aurais beau distribuer toute ma
fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me
manque l’amour, cela ne me sert à rien.
(1 Co 13, 3)
Mais alors, qu’est-ce que l’amour ?
La définition se trouve dans la suite du texte (versets 4 à 7) :
L’amour prend patience ; l’amour
rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se
gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il
n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est
injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance
en tout, il espère tout, il endure tout.
Ces
extraits des textes de la liturgie de ce dimanche représentent bien
une définition de l’amour. J’avais déjà cité ce passage, et m’en étais même effrayé, dans un précédent article sur le discernement. Je ne crois
pourtant plus qu’il faille avoir peur de la radicalité qu'il exprime : celle-ci ne fait qu’indiquer un chemin.
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